lunedì 17 settembre 2012

Il sale.


Puis après ces quelques mots qui n'ont plus de sens pour moi aujourd'hui je suis partie.
Je suis partie de Naples et puis j'ai connu l'horreur du retour difficile. Puis je suis repartie, vers le sud, et c'est chez les Cathares que j'ai eu envie de répondre à ma promesse.
J'ai donc pensé à ceux et à ces choses que j'appelais le sel de ma vie, sans pour autant dire qu'elle eut moins de saveur.
J'ai pensé au silence blessant de l'aigle dans une ronde aux bras ouverts lorsque j'ai vu ce rapace descendre de la montagne. J'ai pensé à l'attente de celui que j'appelais l'aimant, celui qui cherchait à fuir sa solitude pour mieux la créer à son image lorsque j'ai vu une forêt. J'ai pensé à l'enfant aux yeux de lumière qui m'a appris à fuir ce que je ne voulais absolument plus. J'ai pensé à ces êtres qui m'ont fait et qui vont partir, à leur peau ridée, à leurs esprits fatigués et à l'amour inconditionnel que je leur porte. J'ai pensé à celui consommé au bout de 5 ans d'attente ou celui que j'aimais sans doute
beaucoup trop, au premier amour que j'imagine dans les étoiles, j'ai pensé à l'homme fait et mûr pourtant si fragile, j'ai pensé à l'ami de toujours avec qui se fut évident que non..
Mais mon sel de la vie c'est aussi découvrir et redécouvrir des paysages et pas seulement des visages ; quelque part c'est peut être aussi souffrir de l'incompréhension humaine ; au petit Bonheur de se dire que je roule à 69 avec des gens connus de longue date ; au bonheur de retrouver des maisons aimées, de sentir le vent, de voir ma chair avoir froid, de prendre une belle photo, de trouver un nouveau vase, de lire une belle phrase, de chanter un peu faux, de caresser mon chat, de regarder le paysage, d'écouter Brassens ou d'entendre le rire de ma nièce.
Et puis, il n'y a pas que le sel, finalement : le sel est cette petite part de superstition qui m'aide à protéger ce que je construit avec Lui. Je lance une poignée de sel au dessus de mon épaule, je l'aime cette poignée, elle est à moi, elle est dans mon esprit, et elle me permet de me dire que je suis protégée et que ma vie n'est pas fade... même si... il y a encore cela à dire...

 

 

 

Poi dopo queste alcune parole che, oggi, non hanno più senso per me, sono andata via. Sono andata via di Napoli come un ladrone (senza dire niente perché... ma si, perché ?) e poi ho conosciuto l'orrore del ritorno difficile. Sono ripartita, verso il sud, nel « Pays Cathare » e qua ho avuto la voglia di rispondere alla mia promessa.
Ho pensato a quelli e queste cose che avevo deciso di chiamare 'il sale della mia vita', senza per questo dire che la mia vita non aveva sapore.
Ho pensato al silenzio offensivo dell'aquila in una ronda alle braccia aperte quando ho visto questo rapace scendere dalla montagna. Ho pensato all'attesa di quello che chiamavo l'aimant (giocco di parola francese su la calamita), quello che cercava di fuggire la sua solitudine per crearla alla sua immagine. Ho pensato al bambino agli occhi di luce che mi ha imparato a fuggire ciò che, assolutamente, non volevo più. Ho pensato a questi esseri che mi hanno fatto e che vanno partire, a loro pelle rugosa, ai loro spiriti stanchi ed all'amore incondizionato che porto per loro. Ho pensato a quello consumato alla fine di 5 anni di attesa o quello che amavo probabilmente troppo, al primo amore che immagino nelle stelle, ho pensato all'uomo fatto e maturo tuttavia così fragile, ho pensato
all'amico di sempre con chi fu evidente che no (nun c'era niente a fare).
Il mio sale della vita è anche scoprire e riscoprire dei paesaggi non solo dei visi ; da qualche parte questo può essere soffrire anche dell'incomprensione umana ; alla piccola felicità di dire che circolo a 69 km/o con le persone conosciute di lunga data ; alla felicità di ritrovare delle case amate, di sentire il vento, di vedere la mia carne avere freddo ma non troppo, di prendere una bella foto (…) o di sentire il riso di mia nipote.
Ma non c'è solo il sale, finalmente: il sale è questa piccola parte di superstizione che mi aiuta a proteggere ciò che costruisco. Lancio un pugno di sale al disopra della mia spalla, l'amo questo pugno, è mio, è nel mio spirito, e mi permette di dirmi che sono protetta e che la mia vita non è insipida... ma c'é...
Storia senza fine.

 
 
Nig Labornez

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